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  Le récit de Nadine
   
  20.45 heures le concert commence enfin !
Je ne sais pas pourquoi, mais chaque fois que je vais à un concert, j' ai toujours la même appréhension, la même angoisse, la même peur ... Un noeud dans le ventre qui me torture. C'est peut-être cela que l'on appelle le trac, pourtant ce n'est pas moi qui vais sur scène. Et chaque fois, dès les premiers accords, tout se dissipe comme par enchantement. C'est assez pénible comme sensation mais en même temps tellement jubilatoire.
Bashung : la classe totale ! Derrière ses lunettes noires il nous embarque jusqu'à nous donner le vertige.
Le ton est donné. C'est parti pour 2.30 heures de plaisir.
Côté setlist, c'est à peu près la même que pour les trois concerts précédents.
Bashung reviendra plus tard avec Joséphine, pour ensuite nous avouer qu'il passait ses nuits à mentir. Ce type est d'une prestance incroyable. Par son immobilité, et le son régulier de sa voix, il parvient à s' accaparer toute la scène et à concentrer toute la salle sur lui. Quand il chante, il tient son micro au creux de ses mains comme il prendrait avec tendresse le visage d'une femme pour lui susurrer ses mots au creux de l'oreille.
L'arrivée de Raphaël va déclencher une hystérie " acnéïque ". Un sous-vêtement va d'ailleurs lui passer au dessus de la tête, ce qui le fera sourire. On voit qu'il a l'air habitué à ce genre de situations. Nous aurons droit bien évidemment à Caravane et Dans 150 ans.
A un moment, il se met à faire tournicoti-tournicota, mais n'ayant pas l'avantage d'être monté sur un ressort comme ce brave Zébulon, il va " s'atchouler " par terre, devant un Cali imperturbable, qui va continuer de chanter comme si de rien n'était.
Cali ! Ah ! Cali ! Si je me trouvais au zénith ce soir-là, c' était en partie pour lui. Je l'avais effectivement vu vite fait lors des talents France Bleu à la maison de la radio et j'espérais une occasion de le voir sur scène. Il est époustouflant ! Et en même temps excellent comédien ! Il a une énergie à revendre, sait attiser les foules, et joue très bien avec les caméras ( ou appareils photos ... )
En court de soirée, j'ai quitté la fosse pour m' installer dans les gradins, ce qui fut une très bonne idée, puisque déjà j'ai pu en prendre plein les yeux. La vue d'ensemble était plus que superbe, et aussi, cela m'a évité de prendre Cali sur la tête quand il s'est jeté dans la fosse, suivi d' un vigil qui a voulu le rattraper ...
Un regret quand même depuis mon perchoir. A un moment, Jean-Louis va annoncer l'arrivée d' un nouvel invité : Le Baron ! Stupéfaction générale dans la salle. Personne ne s' y attendait. Je n'ai jamais eu l'occasion de le voir sur scène et j'aurai bien aimé être un peu plus près manière de le voir un peu mieux. Bon pas grave, j'ai quand même pu l'entendre sur Heroes de Bowie, et quelle interprétation !!! Splendide !!! En plus j'adore Bowie, donc ce fut un vrai moment de plaisir.
Le bassiste était Alain quelque chose (qu'il me pardonne) dont je n' avais jamais entendu parler auparavant. On m'a dit qu'il était le bassiste de Raphaël. Il est resté très discret durant toute la soirée, un peu en fond de scène.
Le guitariste Fabien Cahen s'en est bien sorti lui-aussi. Je ne le connais pas plus que ça. A part son titre C'est beau la vie qui passe sur nos ondes, je n'en sais guère plus.
Quant à Daniel Darc, j'en avais tellement lu et entendu sur lui que je m'attendais au pire. Je pensais voir arriver un type qui serait si défoncé qu'il ne parviendrait ni à marcher ni à articuler quoique ce soit d'audible. En fait, il n'en a rien été. J'y ai vu un personnage très émouvant, attendrissant. D'ailleurs ses copains ne manquaient pas de le prendre chaleureusement dans leurs bras comme un petit enfant que l'on a envie de protéger. Cherchez le garçon ...
En plus du Baron, le second invité à ce concert sera Abd Al Malik, qui va, entre autre, interpréter un autre monde façon rapp.
Bon, je n' ai rien contre ce garçon, mais ce style de musique me fait décrocher dès les premières mesures.
Sinon c'était intéressant d'entendre une chanson aussi connue sur un rythme différent. Cela m'a fait penser à Youri Buenaventura qui s'était amusé lui aussi à interpréter différemment des grands standards de la chanson française.
Et pour finir, le trio : Yohan, Richard et Jean-Louis.
Commençons par ce dernier. Toujours un plaisir de le voir sur scène.
Par contre, lui comme Bashung d' ailleurs (ainsi que moi-même) ont un accent anglais vraiment hors du commun !!!
Leur duo sur Les Stones était très plaisant. Leurs voix s'accordent à merveille, mais les accents ... Aïe ! Allez, Jean-Louis, promets-nous de ne plus jamais chanter en anglais !!...
Richard, le Roi Richard !!! Toujours égal à lui-même. Souriant, faisant valser ses baguettes comme lui seul sait le faire. C'était adorable, à la fin du concert, de voir toute sa bande de potes le porter en triomphe. Lui qui est toujours dans le fond de la scène, a été ce soir-là mis dans la lumière et acclamé par une salle qui lui était plus que reconnaissante d'avoir embarqué avec lui ces joyeux lurons qui nous ont fait passer un merveilleux moment.
Mon seul petit bémol : où sont les femmes ? Ils doivent pourtant bien avoir des copines ?!?!
J'y aurai bien vu Rose, la jeune guitariste qui avait fait la première partie du concert privé au showcase SFR.
Elle aurait amené une petite touche fraîche et poétique. Et puis lorsque l' on porte un tel prénom, on ne peut ignorer la ville rose !!!
Voilà donc une belle aventure qui s'achève, dont seuls les aventuriers pouvaient y mettre un terme. Comme beaucoup d'autres, je pense que ce concert clôture l' Idéal Tour de Jean-Louis Aubert. Vivement que cela reprenne !
C' est quand le bonheur ?
Messieurs ... MERCI !!!
   


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