SALLE PLEYEL - 28/06/2007

 

Dernière mise à jour : Dimanche 8 juillet 2007

birkin
- Concert organisé par François Ravard, à la salle Pleyel à Paris en hommage à Serge Gainsbourg.

- Jean-Louis, a chanté "Je suis venu te dire que je m'en vais" à la guitare acoustique 6 cordes et au chant et "Requiem pour un con" à la batterie et au chant. Il est revenu pour le final pendant "la Javanaise".


Arthur H - F. Ravard, J.Birkin et Jean-Louis

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Récit de concert par Muriel le 29/06/2007

gainsbourgLa salle : très chic, un très grand hall, de la moquette rouge partout, des personnes pour vous diriger tous les 3 mètres en costards noirs, bref dès l'entrée, on sent que ce n'est pas dans un
lieu comme ça qu'on va pouvoir faire trembler le sol !:-) J'ai une place au 2e balcon, je monte, je monte… j'ai comme l'impression que c'est très haut… Et ça l'est ! Distribution d'un programme… Très franchement on ne voit rien du tout, sur scène les personnages font 10 centimètres à tout casser, et avec la hauteur en plus… à 50 euros la place, c'est vraiment une belle arnaque.
L'acoustique est bonne malgré tout, donc disons que Pleyel c'est bien quand y'a rien à voir sur scène, juste des trucs à écouter et en restant assis…
La salle est cependant jolie, 2 hauteurs de balcons plus l'orchestre (appelé fosse par les gens moins chics), des sièges larges et confortables, les murs crèmes, des balustrades soignées noires (mais qui coupent la vision de pas mal de places…) Les musiciens s'installent, l'éclairage est doux et dépouillé, ca donne une ambiance très feutrée et imposante, et franchement, la salle le fait déjà beaucoup, alors on se sent un peu écrasé… Un
instrumental ouvre la soirée, puis Louis arrive pour "Vu de l'extérieur" : elle lui va comme un gant cette chanson, sa guitare
dans les mains, ça sonne comme du Bertignac, il la chante bien malgré sa grippe. Un judicieux choix de titre aussi, car il l'aurait pu l'écrire (enfin si il se forçait un peu à bosser sur des textes…). Bref une prestation très réussie par Louis, qu'on entend vraiment très rarement faire des reprises en français.

Jane Birkin prend la suite avec Les dessous chics. J'aime assez Birkin d'habitude, mais là entre le fait que je ne vois rien, les
éclairages feutrés, le son doux et pas très fort, l'ambiance pesante du lieu, la seule chose à laquelle je pense c'est de visiter un peu les lieux, et d'aller me fumer une clope tranquille… Je quitte donc mon 2e balcon, reprend le majestueux escalier dans
lequel aucun son ne parvient de la salle, et fait une halte au niveau du 1er balcon pour voir ce que ça donne. Je reste 2 minutes, juste pour constater qu'on ne voit pas grand chose non plus du 1er balcon, c'est à peine mieux que du perchoir…
Je redescends donc dans le hall (les malpolis qui fument, dans un endroit pareil, c'est sur le trottoir dehors ! :-).
Reste l'orchestre à visiter… J'entrouvre la porte, la salle est assez profonde, mais c'est moins pire. Lulu est au piano pour un bout de Beethoven, pas toujours très bien maîtrisé j'ai l'impression… Il est suivi de Carla Bruni pour deux titres peu connus, et pas forcément très Olé Olé…
Très franchement, cette première partie de soirée est assez ennuyeuse, y'a quand même plein de chansons de Gainsbourg qui sont très vivantes et j'ai du mal à définir si c'est la soirée ou le choix des titres qui donne ce coté solennel, feutré et morne… Une récitante vient faire Le Langage des fleurs, et seul le programme qui précise qu'ensuite c'est l'entracte me retient d'aller fumer une 2e clope ! Fin de la première partie : beaucoup de gens sortent direction les bars qui proposent aussi sandwich, chips et des glaces au chocolat :- )). On se retrouve tous dans le hall, direction le trottoir pour la pause clope commune.
Des bruits indiquent que JLA prévoit de rajouter 3 dates à la salle Pleyel sur la tournée acoustique, très honnêtement c'est tout sauf une bonne idée !! Une salle aussi froide et aussi pesante, ca va pas faciliter la communion avec le public… Et puis on y voit vraiment pas grand chose de la plupart des sièges… Bon remarquez si il arrive à réchauffer l'ambiance dans un lieu pareil, il pourra demander la légion d'honneur, mais bon il devrait venir avec des potes quand même, parce que c'est pas gagné !!
Après l'entracte, pas de verification des billets, je m'incruste donc au 7e rang sur la droite de la scène, là on voit !
(c'est rassurant sur 2000 places de constater que la visibilité est correcte pour environ 200 personnes au maximum…)
Après un petit exposé du "barman", Arthur H apporte un peu de vie et de fraîcheur, enfin : L'alcool et La chanson de Prévert, bien accaparées et personnalisées. Sa voix éraillée convient on ne peut mieux aux paroles de Gainsbourg, sa version enjouée de La chanson de Prévert est plus que réussie, bref il a bien fait de venir le garçon ! Il est suivi par Raphaël, les yeux rivés sur le prompteur, qui s'acharne sur le pied de micro… SS in Uruguay passe assez bien, Marilou sous la neige est plus ennuyeuse…

Arrive enfin JLA, son acoustique en bandoulière, et un sourire crispé, pour un "Je suis venu te dire que je m'en vais" plutôt sage
et appliqué mais très réussi quand même. Un petit accord de guitare final bruyant, lui accorde les faveurs de la salle, sûrement ravie de voir enfin un peu d'énergie et de singularité dans cette soirée (ah mais vraiment, pour ceux qui n'y était pas vous pouvez pas bien vous rendre compte, mais même un accord un peu plus fort que les autres, donnait un petit vent frais dans cette ambiance feutrée et terne). D'ailleurs j'ai l'impression qu'il a fait un peu le même constat, parce qu'à la fin du titre il tombe la veste avec un «on va essayer de ne pas être trop solennel, Sergio n'aurait pas aimé ça»… Il est tout en noir, et très en formes (le s n'est pas une faute de frappe ! ;-))). Il se hisse ensuite derrière la batterie et prend les baguettes pour attaquer Requiem pour un con. Je remarque au passage, qu'il a trouvé le moyen d'inverser ce qui était prévu sur la set- liste et donc sur le programme !! J'adore ce mec !! :-))
Il a bien sûr eu raison de le faire dans ce sens là, ca aurait eu beaucoup moins d'impact et d'effet de surprise si on l'avait vu
s'installer à la batterie dès son entrée en scène. Mais très franchement tout était tellement guindé que ça paraissait incongru
que tout ne se passe pas comme inscrit sur le programme, et c'était donc très rafraîchissant !:-) Son requiem est un peu hésitant au départ : on sent qu'il maîtrise beaucoup moins la bivalence batteur/chanteur que celle de guitariste/chanteur :-). Il a du mal à maîtriser son chant sur le premier couplet, mais il reprend vite les rennes. Il assure bien à la batterie, son chant reprend du poil de la bête, il assez fier de son petit effet, ce qui lui colle un large sourire plus que communicatif ! La salle réagit assez bien et il est largement acclamé. J'ai même entendu un "une autre" dans la salle et c'était même pas moi !:-) Bref un peu de bonne humeur et d'humour dans cette soirée qui en manquait cruellement. Il repart en oubliant sa veste comme d'habitude :-)

Il est suivi de Marianne Faithfull qui ne nous ne parlera qu'en anglais, elle interprètera Lola Rastaquoere en version anglaise…
J'adore ce titre, j'ai vraiment regretté qu'elle nous la traduise… je ne trouve pas ça très heureux pour rendre hommage à un auteur de lui traduire son texte… D'autant que comme elle ne lâchait pas le prompteur, ça ne changeait pas grand chose qu'elle lise de l'anglais ou du français… puis "Hier et aujourd'hui". Les musiciens reviendront pour un instrumental finissait le show
comme il avait commencé… Jane revient sur scène seule pour La Javanaise a cappella, le public l'accompagnerait bien, mais vraiment c'est difficile de casser cette distance qui s'est installée au fil de la soirée… Les artistes la rejoignent sur scène (hormis Louis qui avait filé fissa après son passage, comme prévu). JLA se débrouille toujours aussi bien ;-) il se retrouve avec Carla dans les bras tandis que Raphaël se charge de Marianne Faithfull !:-)) Trop fort ce Jean-Louis :-)
Ils accompagnent Jane Birkin à la voix, mais y'a pas assez de micro (le seul reproche que l'on pourrait faire à la technique sur toute la soirée), donc Carla tentait de faire participer tout le monde en mettant le micro devant la bouche de ses camarades… Puis Jane invite officiellement le public à refaire un petit tour de La Javanaise, et ça fonctionne un peu mais tout doucement, faut pas déconner… Tout le monde salut et puis s'en va. Un petit tour pour faire un bisou aux techniciens, et Richard par la
même occasion, qui faisait la même chose que moi, mais dans l'autre sens ;-)
Je passe même par le carré VIP ou personne me demande ce que je fais là, j'y croise Julien Civange et Mme Aubert

L'idole sort finalement à 23h28 (c'est pratique la fonction appel reçus sur les portables !!;-), avec ses camarades.

 

Récit de concert par Marie-Pierre le 29/06/2007

A Pleyel hier soir, on entendait les mouches voler. Bzzz bzzz .
Je n'ai pas osé me retourner pour voir si la salle dormait et ronflait, mais c'était d'un calme ....
Rayon VIP un peu derrière nous : Charlotte Gainsbourg, Yvan Attal, Bambou ...
Aperçu trainant dans les couloirs : Richard Kolinka et Alain Verderosa

Le programme distribué nous annonçait la set-list et déjà : "fin du concert prévue à 22h15".

Les sièges etaient bien confortables cependant.
La soirée a commencé par une musique de film, et ensuite Louis Bertignac est arrivé avec sa SG.
Bien aimé cette version de "Vu de l'extérieur", je pensais que la soirée aller continuer en crescendo, retour au calme ...
Seule Carla Bruni a salué le public, les autres... pas un mot, pas un truc, rien.
Les chansons se sont suivies jusqu'à l'entracte. Ca existe encore les entractes ;-))) 
Ca permet de se dégourdir les jambes un peu.

Deuxième partie de soirée un peu plus animée.
Arthur H., bien aimé la reprise de la "Chanson de prévert" .
Raphael a suivi avec deux titres, il se battait avec son pied de micro, le triturait dans tous les sens. Ca m'a bien fait sourire.

Ensuite, un manche de guitare dépasse du rideau sur le coté de scène.  "Je suis venu te dire que je m'en vais".

Petite cerise sur le gateau du soir "Requiem pour un con" en entier derrière la batterie, au micro.

Fin de soirée sur "la Javanaise", des chuchotements dans le public sur la chanson, aucune reprise en choeur...  Un ou deux micros pour tout le groupe, on entend pas tout le monde, dommage ... 

Pas facile faire une soirée hommage, celles de la télé sont déjà sur-faites et fausses, mais là il manquait quand même un petit truc.



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