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PARIS - Stade de France
(1ère partie des Stones)
Samedi 25 juillet 1998
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Dernière mise à jour 27 juin 2002 |
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On
se souvient : |
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La
set-liste |
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Des nombreux fans de Jean-Louis, affichant
fièrement leurs couleurs dans la fosse !! :-)) Sûr qu'on
avait jamais autant vu de Tee-shirt de JLA sur un concert des Stones
!
L'entrée de Jean-Louis sur scène, drappé dans
le drapeau tricolore : "Quelqu'un a oublié ça dans
les vestiaires"... Evidemment, tout de suite, ça donne
un capital de sympathie ;-) le Stade de France vibre encore des 1,2,3...0
qui forceront même Mr Jagger à faire une courte pose
lors de son concert...
De Jean-Louis, tout seul avec sa guitare, face à 80 000 personnes
pour la Bombe humaine... Incroyable !!
Du gros clin d'oeil à Paint it black, avec le riff, sur Juste
une illusion : on se demandait si il allait le faire, ce jour-là,
et ben oui, et même un peu plus long qu'à l'habitude
d'ailleurs :-)
Du public, carrément enthousiaste, tout le long du set, avec
même un vrai rappel, soutenu et insistant... Mais bon les Stones
ne plaisantent pas avec le timing ! Ca c'est déjà vu
un tel accueil du public pour une première partie des Stones
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Stockholm |
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Au coeur de la nuit |
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Entends-moi |
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La Bombe humaine |
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Crache ton venin |
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Univers |
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Juste une illusion |
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Temps à nouveau |
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Un autre
monde |
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Le récit
de Fred :
Grand
rendez vous pour nous tous, aubertmaniaques, que ce 25 Juillet au
Stade de France, ou Jean-Louis venait chauffer le public de «Michel
Grande Bouche ». Samedi 25 Juillet, 20h00 pile, la foule sagite
: Olivier et Karim arrivent tout de noir vetus (comme dhab
!),
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Normalement, on ne pique pas les
photos sur le net, mais là on a fait une exception : cette
photo de Franck Barull servait de page d'accueil sur le site officiel
de Jean-Louis à une époque, et elle n'est plus en
ligne... On s'est dit qu'il n'y avait pourtant pas de meilleure
illustration...
Photo Franck Barull (merci
à lui pour l'autorisation)
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Ritchie sinstalle derrière ses fûts. Et puis arrive
une silhouette connue, drapée dans... un drapeau bleu, blanc,
rouge ! Oui, vous avez bien lu, Jean-Louis, citoyen du monde vouant
une allergie affichée aux drapeaux et autres bannières,
senroulant dans les couleurs nationales. Histoire de rappeler
à tout le monde quils sont les petits frenchies. Et que
les Stones ont choisi un groupe local pour ouvrir. Exit les Pearl
Jam et autres... And now, Jean-Louis Aubert, from France. Il déplie
son drapeau, le jette en lair : « Jai trouvé
ca dans les vestiaires » Ah, Ah, Ah ! Bien vu Jean-Louis ! Depuis
deux semaines, le Stade de France est devenu un lieu de culte. Les
Français en sont fiers. Rien de tels pour se foutre tout le
monde dans la poche. Une fois de sa cape débarrassée,
JL laisse apparaître un tee shirt Jaune et Noir, sur un jean
orange : pour être vu dans un si grand stade, il fallait au
moins ça. Premiers accords de "Stockholm". Une version
unique, devenue pour un soir « Stockholm, Paris,» : «
A Paris, jai cueilli le hard, au Stade de France, jai
rencontré les hordes », « Puisquil ne sagit
plus de se battre, de combattre, puisquil ne sagit plus
de Coupe du Moooooonde ». |
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Le public accroche
sur ce morceau quil ne connaît pas, mais le mec quil
a en face de lui dégage de lénergie, une force
qui suscite le respect. Personne ne siffle. Cest la première
fois que je vois une première partie aussi appréciée.
Les premiers rangs, lèvent le bras, Jean-Louis se cale sur
eux. (Nous sommes dans les loges VIP - la honte !- et quelques dames
bien habillées tapent dans leurs mains).
« Joli petit endroit pour retrouver des vieux amis ....javais
un ami, mais il est parti... ». "Au cur de la nuit"
fait valoir aupres du public ce quil est : un standard du
rock. Le public sagite un peu plus. Arrive" Entends moi",
quune partie du public reprend par cur. Puis, morceau
de bravoure, Ritchie, Le Baron, Karim séclipsent laissent
Jean-Louis seul avec sa guitare devant 80 000 spectateurs. "La
bombe humaine" enchaîné avec "Crache ton
venin". Je nai pas le souvenir de quelquun ayant
déjà affronté seul un tel public et je ne pouvais
surtout pas imaginer un tel accueil. Plus de doute, Jean-Louis a
un charisme unique au monde. Les trois potes reviennent pour "Univers",
version électrique, les violons du cirque remplacés
par un sampler. Le Stade frappe en rythme. Puis "Juste une
illusion" ou Jean-Louis se délecte davance de
lincendie quil va allumer chez les 80 000 fans des Stones.
Nous aussi, dailleurs, car cela fait quelques années
que pour tous ceux qui le suivent dans toutes les tournées
(inutile de vous dire que nous en sommes), nous savons tous que
"Juste une illusion" senchaîne toujours sur
le premier accord de "Paint It Black". Au moment de lenvoyer,
Jean-Louis le retient, se le garde pour mieux lenvoyer, saturé,
parfait, et leffet est immédiat. Tout le SDF se lève,
hurle, applaudit : cest définitivement gagné.
Les gradins et la pelouse le lui font savoir, et JL prend sa mini-camera
pour immortaliser cet échange damour qui se produit
sous ses yeux : « Souvenirs ! Souvenirs ! » nous précise-t-il,
pour affirmer que cet instant là est un moment fort de sa
vie. "Temps à nouveau" reçoit le même
accueil que "Entends-moi" : chaleureux et passionné.
Contrairement à ce que tout le monde pense, Jean-Louis a
écrit des standards depuis Téléphone et sa
carrière solo est aussi connue que ses 20 premières
années de carrière. Ce nest en définitive
quune question de générations. Le traditionnel
« Ein, zwei, drei » de la version live est devenue «
1, 2, 3, ...0 ». En plus, cela tombe bien, il fait encore
jour et... il fait beau, il fait beau. « On a juste le temps
den faire une dernière. Lequipe des Rolling Stones
ont été des amours. Si jai rêvé
dun autre monde, jaurais choisi ce moment » Dans
la catégorie « toutes générations »,
cest forcement "Un autre monde" qui rassemble tous
les suffrages. Un instant, on pourrait se croire à un giga-concert
de Jean-Louis tellement on a limpression que personne nest
impassible. 80 000 gorges se déploient « Ma réalité...
». Pour lanecdote, jétais au SDF pour le
France-Italie. Au moment ou les équipes séchauffent,
la FIFA diffuse traditionnellement « de la musique typique
» de chacun des pays. La sono a donc évidemment diffusé
Zucchero et... "Un autre monde". Comme le dit JLA, les
chansons ont un destin. Le sien était de devenir un hymne
(entre nous, cest mieux que la Marseillaise). Il manquait
juste un long "Voilà cest fini", mais JL
disposait de 45 minutes, et le "Bridges to Babylon" tour
nest visiblement pas le souk de Marrakech : on ne négocie
pas ! « Merci mes amours, bonne soirée, maintenant
les Rolling Stooooones ». Il y a dans la voix de Jean-Louis
de ladmiration et de lenthousiasme. On sent quil
se régale davance de suivre ce concert depuis les coulisses.
Il enlace Olive, Richard et Karim et quittent la scène sous
une ovation qui en dit long sur la qualité de la prestation
devant un public prétendu « non-acquis ». Un
chose est sure : Jean-Louis est venu, Jean-Louis a vu, Jean-Louis
a convaincu. Je ne raconterais pas la suite de la soirée
avec le même enthousiasme : certes, les Rolling Stones ont
une réputation planétaire et vieille de 30 ans à
défendre mais en comparaison, limpression quil
men reste est quils ont moins convaincu. Ils sont le
rock mais irrémédiablement vieillissants . Jai
vu le Urban Jungle, le Voodoo Lounge et jai vu pour la première
fois le poids des ans. Attention : cela nest que mon avis.
Il ne doit être pris que comme tel et loin de moi lidée
de snober ceux qui restent comme le-plus-grand-groupe-de-rock-du-monde.
Jessaye de rester objectif. Pour finir, merci Jean-Louis,
merci Olive, Karim, Ritchie. A (très) bientôt,
Beaucoup damour.
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